Stage moniteur FFCT - "Escapades Tyroliennes" (suite)
Depuis le 4 Novemvbre 2007, Fabienne et Roland MANGIN sont moniteurs FFCT option "Ecole de cyclotourisme route". Il leur reste encore a effectuer la formation de base aux premiers secours auprès des pompiers de Cahors. Fin septembre 2008, ils effectueront un dernier stage "accompagnement d'adultes, tourisme à vélo" qui leur permettra d'organiser sous le label FFCT des séjours comme celui en Autriche.
Les personnes qui souhaitent participer au séjour organisé l'année prochaine au Tyrol peuvent contacter Fabienne ou Roland MANGIN
Compte-rendu de stage de Roland | Infos sur le séjour 2008 |
Après le compte-rendu de stage de Roland Mangin voici celui de Fabienne
Objet : Compte-rendu de stage Moniteur Route FFCT
Parrain : M. Claude DELAGE de l'ASPTT de Paris
Séjour : "Escapades Tyroliennes" à Pfunds en Autriche du 30/06/07 au 08/07/07
Ce vendredi 29 juin 2007, vers 22 heures, nous avons rendez-vous, Roland et moi, au domicile de Claude, notre moniteur de stage, et de son épouse Françoise. Le minibus, loué dans l'après-midi par Claude, est prêt. | |
Il ne reste plus qu'à charger nos propres affaires et nos vélos et nous pourrons nous mettre en route. Pfunds, ce n'est pas la porte à côté, mais le voyage sera facile. Nous sommes 3 chauffeurs et, hormis un petit crochet dans la région des châteaux du roi fou, Frédéric2 de Bavière, le parcours est quasi entièrement autoroutier. Au petit matin, à notre arrivée, Sylvia, notre logeuse, nous accueille chaleureusement dans sa ferme auberge. Notre stage de moniteur débute sous de bons auspices. |
Tout au long de l'après-midi, à notre tour, nous recevrons les cyclos et les marcheuses qui se sont inscrits au séjour et les aiderons à s'installer confortablement. | ||
Au repas du soir, après le petit verre de bienvenue offert par Sylvia, Claude explique comment sera organisé cette semaine: "tout est proposé mais rien n'est imposé". Seule la bonne humeur est de rigueur. Il vaut mieux être matinal en montagne. Aussi, les cyclos partiront tous les matins vers 8h tandis que les randonneuses attendrons que les victuailles soient chargées dans le minibus pour rallier le lieu du pique-nique. Les bonnes marcheuses pourront alors partir pour la journée, avec Claude. Une promenade plus facile sera également toujours proposée pour les moins sportives. Roland prend la parole pour expliquer le parcours vélo du lendemain, dimanche. C'est le plus long de la semaine mais c'est aussi le plus facile. C'est un aller-retour, comme souvent au cours de la semaine. Il est donc possible de faire une approche voiture mais personne ne l'envisage vraiment. Certains le regretteront le soir. La leçon est retenue: nous insisterons davantage sur cette possibilité l'année prochaine. |
Dimanche 1er juillet Nous irons jusqu'au lac de Bielerhöhe, à 2036 mètres d'altitude, en remontant la vallée touristique de la Silvretta (Silvrettatal). Jusqu'à la sortie de Landeck, pendant 25km, les 2 groupes seront ensembles. Nous longerons l'Inn, un torrent impétueux qui deviendra, un peu plus loin, la grande rivière qui se jette dans le Danube, après avoir arrosé Innsbruck. Pour éviter la route nationale très roulante, nous emprunterons de petites pistes cyclables, alternativement sur les 2 rives. Elles sont difficiles à trouver et il va falloir revenir par le même chemin l'après-midi. Nous essayons de fournir aux 2 groupes un maximum de points de repères pour éviter que quelqu'un, au retour, ne se perde ou prenne la nationale. Sécurité oblige. | |
A la sortie de Pians, après une petite rampe bien raide et un dernier carrefour fréquenté, les 2 groupes se séparent et je reste avec les photographes pendant que les fauves du premier groupe se lâchent. Nous empruntons la route touristique qui va grimper progressivement jusqu'au lac pendant 50 km. Le retour sera d'autant plus facile que la montée est rude. Comme le dit le panneau, les 2 derniers kilomètres sont tout de même à 12%. Heureusement, seul Roland lit l'allemand et il est dans le premier groupe. | |
Nous avons rendez-vous avec Françoise au minibus garé à Bielerhöhe puis nous ferons demi-tour. Le groupe des rapides fera un petit crochet supplémentaire de 10 km pour visiter un autre petit lac et son barrage avant de prendre également le chemin du retour. | |
Mais, pour l'heure, les appareils photo crépitent. Au retour, nous nous arrêterons tous, au fur et à mesure de notre passage, à une source d'eau minérale ferrugineuse. Les cyclos ont bien apprécié, les marcheuses beaucoup moins. Mais c'est bien connu, quand on fait du vélo on a une santé de fer. |
Lundi 2 juillet | |
Les infos météo du soir étaient pleines d'espoir mais au matin il faut déchanter: il n'est pas prudent de monter en altitude. Après une petite discussion entre Roland et Sylvia, le programme du jour est entièrement revu : le pique-nique sera pris à la pension à 13h. Mystérieux, il insiste très fortement: " A 13 h précises. " Bizarre, pour un repas froid ! |
Le matin Claude emmène les marcheuses, leurs parapluies et leurs cartes bleues à la zone franche de Samnaun, un petit Andorre, accroché dans la montagne, à quelques kilomètres de Pfunds, entre Suisse et Autriche. A 13h " précises ", nous découvrons, avec bonheur, que le repas froid a été remplacé par une pasta-partie pleine de bonne humeur. Vive les surprises et le mauvais temps ! L'après midi sera courte et l'emploi du temps chargé. Il nous faudra encore, avant le dîner, goûter les nouvelles pâtisseries maison de Sylvia. |
Nous profiterons du beau temps revenu pour faire découvrir à notre petit groupe le village de part d'autre de l'Inn et prendre des nouvelles des prévisions météo du lendemain et des jours suivants sur le site internet de l'office du tourisme. | ||
Tout va bien pour demain. Nous décidons d'emmener les cyclos dans la vallée du Kaunertal. Nous pourrons déjeuner au glacier qui culmine au-dessus de 2000m. Il fera probablement froid en altitude mais nous pourrons nous abriter, à notre arrivée, dans la salle réservée aux pique-niques. |
Mardi 3 juillet Nous reprenons, groupés, les mêmes pistes cyclables le long de l'Inn sur une dizaine de kilomètres. | |
A Prutz, nous bifurquons en direction de Kaun. Roland et le groupe 1 entreront dans le village que legroupe 2, sagement, contournera pour remonter la vallée en économisant 5 km et 200 m de dénivelé. Lorsque les fauves reviennent sur nous, c'est à mon tour de les accompagner. Je ne serai pas le serre-file aujourd'hui. Prudence, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de voitures que nous sommes seuls sur la route. | |
Ce qui permettra, d'ailleurs, à Claude, au retour, de se débarrasser très écologiquement de quelques vieux croutons. | ||
Mais il faut d'abord monter en n'oubliant pas d'admirer le paysage. Chacun arrivera au sommet à son rythme, les raisons de s'arrêter pour souffler étant nombreuses. |
Comme prévu, le froid sur le glacier nous fera refluer à l'intérieur où nous attendent Françoise et quelques marcheuses. |
Mercredi 4 juillet Les jambes sont lourdes ce matin et la météo offre le prétexte idéal pour que certains cyclos trouvent dommage de ne pas | |
partir avec madame, qui sur Innsbruck, qui d'autres visiter les châteaux de Frédéric II de Bavière, bref de flâner en touristes. Nous les reverrons le soir. Nous l'avions prévu et le menu de la journée avait, en conséquence, été allégé. L'étape du jour sera pourtant très sympathique (hormis quelques averses) pour le petit groupe de survivants. Au programme, un petit tour en Suisse et en Italie avec la montée du col du Reschenpass, frontière naturelle entre l'Autriche et l'Italie, le tour d'un petit lac artificiel avec un village englouti dont, seul, le clocher est encore visible, avant de monter rejoindre les marcheuses à la station de Mélago. Mais les marcheuses nous ne les verrons pas. Seule, Françoise sera au rendez-vous. Parties, toutes, avec leur encas, elles ne reviendront au minibus qu'en fin d'après-midi, heureuses de leur journée au point d'inviter les cyclos à les accompagner le lendemain. |
Jeudi 5 juillet Après une lecture approfondie du bulletin de météo, c'est, avec plaisir que nous avons accepté l'invitation. Il ne pouvait être question de partir sur le Stelvio. Nous commencions sérieusement à imaginer que le feu d'artifice de notre organisation n'aurait pas de bouquet final. | |
La plupart des participants partant le samedi matin, c'est avec inquiétude que nous irons ce soir interroger internet à l'office du tourisme. En attendant, nous partons à pied pour le jardin botanique au dessus de la pension. Le retour est prévu pour 13h. Juste le temps pour moi de me faire une copine fort sympathique mais bien encombrante qui me suivra jusqu'à la barrière canadienne qu'elle ne pourra franchir. | |
L'après-midi, c'est quartier libre. Les organisateurs ont une petite fête à préparer. Mais, chut, c'est une surprise. |
En chantant sous la pluie nous avons même réussi à faire revenir le soleil. Le repas froid sera à nouveau remplacé par Sylvia . Cette fois, c'est une soupe de légumes bien chaude qui aura été commandée. Le bonheur! | |
Vendredi 6 juillet C'est le grand jour, celui du Stelvio. La météo nous accorde notre feu d'artifice. | |
Le parcours d'aujourd'hui se fera à la carte. Trois routes permettent de monter au sommet du col et les cyclos auront le choix. Une avancée en voiture est effectuée jusqu'au charmant village de Glorenza. Je partirai avec ceux qui emprunteront la route mythique passant par Trafoi et qui prendont le temps d'admirer ces fameux lacets. Roland prendra la même direction, avec les costauds, pour rejoindre ensuite le col de l'Ombreil en Suisse et redescendre jusqu'à Santa Maria à la rencontre des plus sages qui, eux, auront choisi cette montée. Ils envisagent, s'ils en ont le temps, de repartir ensuite sur Bormio pour effectuer leur 3ème montée de la journée. Les marcheuses ont décidé d'attendre au sommet du col pour applaudir les arrivants. Elles leur offriront également une assiette de soupe. N'est ce pas là, la véritable raison qui motivent les costauds à remonter plusieurs fois? En fait, personne n'aura le temps de descendre à Bormio. L'année prochaine, peut-être. |
La petite fête de fin de séjour organisée dans la soirée permettra à certains d'exprimer leur satisfaction d'avoir réussi un exploit dont ils ne se croyaient pas capables. Nous avions un septuagénaire dans le groupe et tout le monde a vaincu, au moins une fois, le géant. | |
C'est la remise des diplômes et des cadeaux |
Samedi 7 juillet Une grande majorité des amis nous quitte ce matin. Après les effusions et les promesses de se revoir, les survivants décident de laisser les vélos au garage et de partir visiter le petit village de Ladis, à quelques kilomètres. | |
Nous déjeunerons près d'un sympathique petit lac et sous un soleil dont les rayons nous narguent ironiquement. |
Dimanche 8 juillet C'est le départ. Il nous faut refaire en sens inverse le trajet vers Paris après avoir poser les premiers jalons du prochain séjour. Sylvia promet qu'elle accueillera volontiers un nouveau groupe à partir du 5 juillet 2008. Peut-être pas si nouveau que cela, d'ailleurs, à en croire les participants de celui-ci. | |||
Ce n'est pas ma nouvelle amie qui me contredira: le soleil le plus ardent, c'est celui qui darde ses rayons dans le cœur. J'ai vraiment eu la sensation, au cours de cette semaine, de recevoir du groupe, bien plus que je n'ai pu lui apporter. Il me tarde de renouveler très vite l'expérience. Fabienne MANGIN CLAUDE
|