10 membres du club viennent d'effectuer un stage de secourisme au château de Labastide-Marnhac sous la houlette de deux formateurs dynamiques et du « régisseur » Blaise BERGÉSIO. Ambiance sympathique et pleine d'humour malgré l'austérité du sujet. Vous savez sans doute que des glaçons, rafraîchissants pour votre apéritif, calment la douleur due à un hématome mais savez vous qu'en cas d'étouffement causé par des aliments mal mâchés, il suffit de taper 5 fois entre les omoplates de la victime pour tout débloquer ? |
Les meilleures séquences se sont déroulées en interprétant des situations pratiques: en effet, lorsqu'on est concentré devant nos co-équipiers, cherchant à éviter les erreurs et à ne rien oublier, nous avons créé de bons gags, involontairement. C'est ainsi que, après avoir allongé un blessé, il faut lui demander: « Si vous m'entendez: serrez moi la main ou clignez des yeux », un stagiaire lui a dit: « allô ! » alors qu'un autre semblait lui secouer la main comme un chef d'état accueillant son homologue à l'aéroport ! | | |
Afin de nous familiariser avec le défibrillateur, nous avions à notre disposition un mannequin féminin en plastique vêtu d'un gilet à fermeture éclair, certains se sont vu reprocher de trop ouvrir le décolleté pour contrôler la respiration de la dame tandis qu'ensuite, il fallait la déshabiller complètement pour opérer une trentaine de fortes pressions propres au massage cardiaque suivies de 2 insufflations (bouche à bouche) qui déclenchaient l'hilarité générale quand le moniteur commentait: « On ne te demande pas un baiser hollywoodien ! » |
| | |
Pour ma part, j'ai baptisé un pansement compressif, « compulsif » et pour bien soigner un patient ayant un éclat de verre dans l'avant-bras, je lui ai posé 2 fois le genou sur la plaie sans m'en rendre compte : toutes ces mésaventures resteront fixées dans nos mémoires et nous aideront à sélectionner les bons gestes. Claude BERTHOLIN |