La découverte des cols cantaliens par nos amis de Labastide-Marnhac

Publié le par Cahors CycloTourisme

 

Pour certains, c’était un baptême montagnard en quelque sorte, pour d’autres plutôt des retrouvailles avec l’altitude, pour mon épouse et moi-même un « pas » de plus dans notre jardin estival. C’est sans doute en tant que « voisins » de ces montagnes d’origine volcaniques que Blaise et Claude on pensé à nous pour les accompagner lors de cette journée de mercredi passé. Qu’ils soient remerciés, car vraiment, nous avons passés une excellente journée en leur compagnie.

Le groupe

Echauffement préalable....

Trois cadurciens étaient aussi du voyage, et je pense qu’ils ne regretteront pas leur « expédition », tant la beauté des paysages et le « partage » convivial avec nos voisins furent de règle. Expédition, dis-je ! Oui, car « faire la route » de Cahors à Aurillac n’est pas si simple. Mais, à Labastide-Marnhac, on sait s’organiser ! Un fourgon pour les vélos, un Minibus pour les « cyclos » (avec chauffeur SVP, néanmoins « débauché » à Cahors Cyclotourisme…), une voiture particulière pour les accompagnatrices et « l’énorme cantine » pour le pique-nique. Tout est « réglé » de main de maître ! Même une petite collation d’avant départ !

Les vélos « débarqués », les cyclos quittant leurs habits du dimanche, pour une tenue plus adaptée, et tous en selle ! ou presque ! Les accompagnatrices allant « tester » leurs mollets sur les pentes herbeuses du Puy-Mary.

Il fait un peu frais, mais rapidement, chacun enlèvera une « pelure » pour affronter les premières chaleurs. Les premiers kilomètres sont faciles, et les premières pentes apparaissent à Lascelle (la bien nommée). D’ailleurs, la plupart d’entre nous évoluent en danseuse, oubliant donc la selle. Le paysage est sublime, l’allure est adaptée à « l’observation » dans cette vallée de la Jordanne verdoyante, dominée de chaque côté par de splendides monts et crêtes.

A Mandailles, les choses sérieuses commencent, avec une pente qui va « crescendo ». Chacun prend l’allure qui lui convient, avec un œil « tourné » vers ces pâturages où s’accrochent des troupeaux de « brouteuses » de race Salers. Michel nous accompagne, veillant sur chacun de nous (comme une mère-poule…ou presque…). Appareil photo en main, il mitraille à tout va…sans toutefois toujours toucher la cible…n’est pas « tireur » qui veut…un peu d’apprentissage serait nécessaire…mais bon, nous aurons néanmoins quelques souvenirs.

Bout de la Costes (côte)

le volcan vaincu

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bout de la Costes (côte)...et le groupe au pied du Puy Mary

Le vent est parfois défavorable, freinant la progression, et parfois au détour d’un virage, il vous « emporte » vers le sommet ! Sans nous en apercevoir, nous passons près du Col de Redondet, avant de se laisser « glisser » dans le dernier kilomètre vers le col du Pas de Peyrol (1589m).

L’intégralité de la « troupe » arrivera au compte-goutte, mais ravie de cette escalade. Le col est très encombré par les « aoûtiens » venus prendre un bol d’air… pur…enfin, pas tout-à-fait…car les parkings étant bondés, de très nombreux véhicules à moteur, bloqués, « tournent en rond » sans pouvoir se « poser ».

Nous aurons d’ailleurs bien des difficultés pour trouver un passage pour nous engager vers l’impressionnante descente conduisant au Cirque du Falgoux, puis vers le Col de Néronne et le splendide village de Salers. Ici, la flore est « luxuriante » peuplée d’espèces locales sortant de l’ordinaire, avec par exemple la gentiane, bien présente (que nous retrouverons en escaladant le Col de Légal).

Nous ferons un arrêt aux « trois burons », mais faute de pouvoir joindre nos accompagnatrices, nous continuerons rapidement vers Salers, cité aux maisons granitiques et toits de Lauzes (la foule est ici omniprésente tant le village et le commerce local sortent de l’ordinaire).

En attendant ces dames (retardées dans les alpages par quelques troupeaux de salers encornées), nos hôtes vont en profiter pour faire quelques courses pour améliorer l’ordinaire (contenu dans la cantine de la voiture toujours perdue dans les pâturages !!!). Cela n’entame pas la bonne humeur générale (sauf peut-être l’absence de réseau téléphonique en ces lieux)…

Nous profitons de cette attente pour rechercher un lieu assez accueillant pour recevoir notre pique-nique. Mon épouse et moi-même allons marquer notre impatience en attaquant prématurément notre repas ! Hé, oui, toujours très indépendants, nous avons prévus les « subsides » nécessaires à la poursuite de la randonnée.

Ouf, ces dames sont là, les corps de détendent, les « estomacs » sont rassurés ! La cantine tant attendue est arrivée ! Et croyez-moi, à Labastide-Marnhac, l’on ne se laisse pas « dépérir ». C’est un véritable festin qui est proposé ! et bien arrosé !

A même le sol la « table » est mise, les assiettes sont de sorties, les verres « rougissent », les esprits s’animent. Un grand moment convivial !

Après ces agapes, le café pris, les lieux débarrassés, et les « restes » rangés, il n’y a plus qu’à se laisser « glisser » vers la vallée de la Maronne pendant quelques kilomètres, admirer au passage la chapelle creusée dans le rocher de Fontanges, et filer vers les premières pentes du Col Saint-Georges.

Georges et son saint

Un couple d'inconnus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Georges...et son saint protecteur...et un couple d'inconnus...

Au bas du col, Claude en profitera involontairement pour vider sa « vessie » (je veux dire l’une de ses chambres à air mise à mal par un silex), aidé en cela par certains, qui lui donneront la main (pour réparer, bien sûr !). Georges immortalisera son passage en posant auprès du panneau de son saint protecteur à l’altitude de 958 m. Après regroupement général ou presque, l’ascension du col de Légal nous amènera à l’altitude de 1231 m. Ce col court et régulier n’entamera pas le moral des « troupes » qui sentent la fin du voyage…, et ce n’est pas le col du Bruel (en descente) et les quelques dénivelés de la route des Crêtes, qui vont « miner » notre moral.

Les quelques kilomètres de platitude qui nous amènent au point de départ sont menés « tambour battant », seulement troublés par la crevaison de François à quelques encablures du but.

Magnifique journée, grâce à la bonne humeur générale, aux magnifiques paysages, et aux talents d’organisateurs de nos hôtes.

G.F.

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Publié dans Vie du club

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L
<br /> Embarquement, pour une étape captivante et savoureuse, dans une montagne verdoyante ...Hors du commun,fidèle à son esprit, il nous insuffle sa passion, nous mène<br /> toujours plus loin :voilà Guy!!  nôtre moteur, qui rythme le feuilleton et les news de nos vacances...<br />
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B
<br /> Quel talent ce GF ....<br /> <br /> <br /> LB<br />
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