Un ami nous a quittés...

Publié le par Cahors CycloTourisme

Un ami nous a quittés...

Albert Briquet n'est plus. Encore présent à notre dernière Assemblée générale en décembre, sa santé s'est brusquement dégradée, et cette nuit, il est parti au "paradis des cyclistes".

Albert, présent au club depuis une trentaine d'année était un passionné, il n'imaginait pas son existence sans le vélo, et il était très attaché à notre club, à tel point qu'il partira vêtu de la tenue du club.

Avant de nous rejoindre, il avait fait une carrière de cycliste de haut niveau.

Spécialiste du demi-fond, il fut l'un des meilleurs français dans cette discipline.

En 1957, il termine au pied du podium à la 4ème place.

Le 8 mars 1959, au vélodrome d'hiver (quelques jours avant sa fermeture) il réalise derrière la moto de son entraineur, le record de l'heure amateur à la moyenne de 69,403 km.

Sélectionné en équipe de France amateur, en 1957 et 1958, il est à chaque fois finaliste des championnat du monde de demi-fond, épreuves qui se déroulaient sur le vélodrome de Leipzig en Allemagne.

Malgré ses soucis pulmonaires, à 44 ans, le 17 juillet 1980 au vélodrome de la Cipale, il se classe 6ème du championnat de France, seulement à 4 tours du jeune vainqueur (soit moins d'un kilomètre).

En 1981 et 1982 au vélodrome de Saint-Denis, il sera encore finaliste des championnats de France. Il avait également accumulé une centaine de victoires en amateur sur route. Ensuite, il s'est consacré aux cyclosportives écumant les organisations un peu partout en France.

Il était discret sur ses exploits, mais pour tous ceux qui l'ont côtoyé, c'était un personnage très attachant. Bien sûr, depuis quelques années, on le voyait peu, car sa santé ne lui permettait plus de rouler avec nos groupes, mais il n'était pas rare de le trouver pédalant tranquillement dans la vallée du Lot.

 

Publié dans Vie du club

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
Adieu Albert tu as été un bon compagnon même si parfois on pestait derrière toi lorsque le compteur s'affolait. On ne t'oubliera pas.
Répondre