Si Cabrerets m'était conté...
Haut lieu de la préhistoire, Cabrerets nous accueillait en ce dimanche ensoleillé (mais frisquet) pour une superbe balade autour de village. Au confluent du Célé et de Sagne, le village se niche au pied d’une immense paroi (la falaise de Rochecourbe), où sont adossées de magnifiques maisons semi-troglodytiques, elles-mêmes dominées par l’imposant vestige du « Château des anglais ou du diable » forteresse médiévale.
Nos activités cyclistes nous ont amené des dizaines de fois vers ce village, traversé le « nez dans le guidon », mais pour la plupart d’entre nous, il aura fallu cette balade organisée de « mains de maître » par Odette et Marcel, pour rentrer au cœur du lieu, et découvrir de belles ruelles bordées de bâtisses parfaitement rénovées.
Après le franchissement du pont antique, nous allons nous élever par une route tracée sous la falaise opposée au village. La fraîcheur matinale marque encore les « corps », mais rapidement, les écharpes et autres effets superflus vont finir la journée dans les sacs à dos. La « grimpette » n’est pas très difficile, la sente toujours très praticable, et chacun arrivera sur le plateau en bon ordre pour continuer son chemin à travers la forêt de Monclar.
Détruite en grande partie en 1989 cette forêt du causse a été reboisée et présente de très nombreuses essences. De petite taille, la végétation permet une vue lointaine sur cet espace. C’est le domaine des brebis et des chasseurs. Nous allons croiser l’un d’eux, muni d’un cor de chasse, participant à une bien curieuse pratique de cette activité, la chasse à courre au lièvre. Pas de chevaux, pas de fusils, mais des chiens à qui revient l’honneur de traquer l’animal (cela dit, pratiquée depuis une vingtaine d’année en ce lieu, le lièvre est souvent le maître, tant il est difficile à débusquer).
Nous cheminons tranquillement, et après quelques kilomètres, le groupe va se scinder en deux pour permettre aux moins aguerris de faire un peu plus court.
Toujours sur une piste large et praticable, nous faisons un petit détour pour aller « visiter » un dolmen, que nous ne verrons jamais… n’est-ce pas Odette ; peu importe, la « gariotte », présente en ces lieux, par son architecture (toit en forme de dôme), va séduire les marcheurs.
Un peu plus bas, une surprise nous attend ! A la jonction des deux circuits, près d’un puits antique, nos hôtes ont préparé une sympathique collation inattendue. Café, vin chaud et fouace sont de la partie, nous permettant de retrouver des forces pour nous aider à gravir la dernière « montée » sans trop de peine, et au sommet, d’avoir une magnifique vue panoramique sur la vallée, le village, la falaise où « piaillent » les chocards des falaises, le très beau château de Gontaud-Cabrerets ou Gontaud-Biron.
A nouveau, nous franchissons le joli pont de pierre, pour finir notre randonnée au cœur du village.
Le délicieux repas qui va suivre au restaurant « La roue » se déroulera dans la bonne humeur, la convivialité, et déjà, bien d’entre nous se projettent vers le prochain rendez-vous, le 15 mars, qui nous conduira aux alentours de Peyrilles pour une randonnée autour du village (où un peu plus haut à Montamel,) avec en point d’orgue, le repas qui se fera autour de « la mique » dont la réputation n’est plus à faire.
D’ores et déjà, vous pouvez prendre rendez-vous, en vous inscrivant en ouvrant l’onglet « Actualités » du blog, qui vous renverra sur le lien d’inscription.
Guy F.
Cahors Cyclotourisme
Photos : Ritounet L. et Guy F.
Photos : Henri L., Guy F., Lili G.