Retour d'expérience sur la portion de voie verte de Puy-l'Evêque à Touzac

Depuis que l'on en parle, il y a des mois que nous nous promettions d'aller tester ce tronçon de voie verte, exclusivement tracé sur l'ancienne ligne de chemin de fer fermée aux voyageurs en 1971.
En ce dimanche ensoleillé, nous avons enfourché tous deux nos "fières montures", pour se rendre sur le site et découvrir dans la réalité, ce qu'il en est réellement. N'étant toujours pas ouverte officiellement, difficile de trouver le point d'accès à Puy-l'Evêque (le balisage a été totalement démonté en attendant l'inauguration qui devrait intervenir ce printemps).
Manifestement, l'endroit serait très prisé aux dires d'habitants du lieu, et nous n'allons pas tarder à le constater. Néanmoins, arrivés à Puy-l'Evêque, après l'infernale circulation automobile de la D 811, nous aurons du mal à localiser le départ de cette fameuse voie verte, mais les habitants du lieu sauront nous renseigner.
Arrivés à une première barrière d'accès, un écriteau nous accueille, et la curiosité nous indique qu'il serait bon de prendre connaissance de l'écrit officiel avant de s'engager. En effet, la voie serait interdite à tous usagers ! un couple de promeneurs croisés nous indique qu'il n'y aucun souci et que nous pouvons nous engager sans risque. Cet "arrêté" est placardé en différents endroits du parcours, qui s'étale sur 8 kilomètres, jusqu'à Touzac.
Pas plutôt engagés, nous allons découvrir une voie déjà très fréquentée, par tous types d'utilisateurs. Il est vrai que nous sommes dimanche, et que la météo très engageante, invite à sortir.
Le tracé, évidemment assez rectiligne, revêtu d'un granulat très roulant, est agréable, et en ce lieu il est évident que faire de la grande vitesse est exclu, tant nous allons croiser dans les deux sens des familles entières, avec enfants, et plus ennuyeux souvent accompagnées de chiens (de façon générale bien maîtrisés). La particularité des piétons, c'est qu'ils sont peu disciplinés et tiennent souvent l'intégralité de la largeur de la route (pour les cyclistes, équiper son vélo d'un timbre sonnette est primordial sur circuler dans ce type de réalisation).

Arrivés au terme, près de Touzac, un panneau nous invite à un point de vue ! Hormis une vue sur la rivière Lot en dessous, celui-ci n'a que peu d'intérêt. Nos compteurs indiquent 45 kilomètres, et vu l'heure avancée, nous rebroussons "chemin" par cette même voie verte. Malgré déjà une fréquentation réelle, nous apprécions le calme qui règne en ce lieu, avant de retrouver à Puy-l'Evêque le flot de circulation (réduite néanmoins car nous rentrerons par la rive opposée du Lot).
Nous aurons le plaisir de rencontrer l'ami Bob de Duravel qui fera un bout de chemin avec nous, mais aussi de dépanner une dame engagée sur la voie, qui victime d'un saut de chaîne (qu'elle n'avait su réparer) avait décidé de cheminer auprès de son vélo.
Tracée entre deux haies d'arbres, la voie nécessitera un suivi réel, car la présence de feuilles et de brindilles peut s'avérer rapidement gênante pour la sécurité des usagers.
Nous avons apprécié la gentillesse des gens croisés, et constaté, dès lors que l'on reste cordiaux, que tout se passe bien entre les différents usagers. Cela reste à vérifier, toutefois, lorsque la fréquentation sera plus importante.
Rolande et Guy F.