Brevet randonneur mondial de 300 km...un palier de plus franchi...pour prétendre à Paris-Brest-Paris

Publié le par Cahors CycloTourisme

Ce samedi 15 avril, le "scribe" de service pour ce compte rendu, n'a pas beaucoup dormi...peur de la panne de réveil, plus surement défiance envers le programmateur qui doit déclencher le démarrage de la "cafetière géante" du club...ou crainte d'une météo exécrable...Il est vrai qu'avec une cinquantaine de candidats attendus pour ce brevet de 300 km, mes amis du club et moi-même étions particulièrement satisfaits du retour à notre invitation.

Quand le sommeil ne vient pas, on entend parfaitement tous les bruits alentours, et le clapotement de la pluie sur le "vélux" de la cuisine ne laisse aucun doute...il est deux heures, et la "guigne" nous poursuit encore comme pour les brevets précédents.

C'est pas rassurant, aurons-nous encore une multitude de défections ?

L'arrivée sur le lieu d'accueil se fait sous le déluge...mais la vue du minibus de l'ASPTT d'Aurillac rassure quelque peu.

Et ils seront presque tous au rendez-vous. Ils sont venus parfois de bien loin, du Val-de-Marne, de Charente, des Deux-Sèvres, du Puy-de-Dôme, de l'Aude, mais aussi des départements voisins du Cantal, de l'Aveyron, de la Corrèze, de la Dordogne, du Tarn-et-Garonne.

Les premiers arrivants

A ce moment là, j'ai une forte pensée pour Daniel Arnaudet, notre mentor, dont l'expertise nous est si utile aujourd'hui. Il est présent un peu partout, dans les lieux d'accueil, et même s'il n'est plus parmi nous, il doit être satisfait "la-haut" que ce qu'il avait initié se perpétue. Merci Daniel.

Il est trois heures...tout est en place . Saint-Clair qui a en charge ce BRM est bien présent, ainsi que son épouse...nous verrons aussi, Marie-France, Jean-Luc, Alain, Daniel, Manet...tout ce beau monde pour accueillir les premiers cyclos (déjà trempés jusqu'aux os) qui rapidement "envahissent" pacifiquement les locaux du club.

La délivrance des cartes de route se fait dans la bonne humeur, et chacun prend plaisir à "fréquenter" le hall où une petite collation est proposée par le club. Certains habitués en profitent pour échanger sur leurs projets en attendant le départ prévu à 4 heures.

Avant le départ...une collation qui fait du bien

Il pleut toujours autant, les imperméables et "ponchos" sont de mises. Ce sera très compliqué de s'assurer que chaque monture est parfaitement munie des éclairages réglementaires, mais nous avons à faire à des habitués dont l'équipement est vraiment parfait.

Dans l'attente du départ

La pluie battante n'empêche pas l'envie de chacun de prendre le départ, et certains devanceront de quelques minutes la réalisation du challenge du jour...décision bien comprise par les organisateurs, tant attendre à l'extérieur dans le froid et sous la pluie, n'avait rien de bien agréable.

Les derniers à prendre la route furent les quatre mousquetaires venus de très loin, plus précisément du club de Saint-Maur-des-Fossés (Val de marne).

Ce brevet, si mal engagé, n'a "rebuté" seulement que quatre inscrits, ce qui compte tenu des conditions exécrables présentes à l'heure du départ est vraiment inespéré.

Contrôle de l'éclairage par un participant

Il est vrai que beaucoup ont en ligne de mire l'inscription au fameux Paris-Brest-Paris...donc pas question de faire l'impasse, car il leur faut le précieux sésame qui leur permettra de viser l'objectif qu'ils se sont fixé.

Premiers tours de roues

Le circuit proposé, certes très touristique, est plutôt corsé...même si sur les premiers 80 premiers kilomètres, l'on ne fait que remonter la vallée du Lot et ce jusqu'à Capdenac-Gare. C'est sous la pluie, et "nuitamment", que ce secteur sera accompli.

Le jour venu, la météo sera plus clémente, mais le vent violent s'invitera tout au long de la journée. Passé Figeac, ce sera la partie la plus difficile du circuit, avec la montée du Ségala lotois, qui culmine aux alentours de 700 m, avec en prime le passage au col du Pas des Aubiniés, à 654 m d'altitude.

La suite conduira à Saint-Céré, puis la ville aux sept tours (Martel) en ayant au préalable "grimpé" la très difficile côte des Mathieux. Un plateau, en "tôle ondulée" suivra ensuite pour rejoindre Souillac

Au retour...participants de Cahors cyclisme

Puis, ce sera un détour en Dordogne dans un très beau paysage et un "univers" peuplé de châteaux et autres belles demeures. Savignac-Eyvigues, jolie petite ville, accueillera les participants qui devront authentifier içi leur passage, pour ensuite rejoindre la cité de Sarlat, "o combien" ville remarquable.

A partir de cette cité, le changement de direction sera bénéfique, car le vent deviendra plus favorable ce qui sera déterminant pour finir de brevet un peu plus confortablement (façon de parler...).

Les participants pourront admirer au passage la cité de Domme, très haut perchée, heureux sans doute de constater que le parcours leur fait éviter cet obstacle...vite oublié car la montée vers Saint-Martial-de-Nabirat va les occuper un long moment.

Un participant et son fils

 

 

La suite sera un peu plus clémente, avant que la "côte du loup" se présente "sous leurs "guiboles" bien endolories. Le passage au deuxième col de la journée (Col de Crayssac) se fera rapidement, car il est suivi d'une partie plus facile jusqu'à Luzech, où après le contrôle de leurs cartes, le casse-pattes des vingt derniers kilomètres viendra clore la journée, pour un dernier "coup de rein", pour grimper la côte de la gare qui conduit sur le lieu d'arrivée, notre siège de la Barbacane.

Les premiers arrivants viendront faire valider leur brevet obtenu après un peu plus de 13 heures d'effort, suivi ensuite toute la fin d'après-midi par le reste de la troupe, qui se conclura vers 22 heures avec l'arrivée des franciliens.

Après le retour, on consulte son GPS

L'accueil du club fut remarquable, et très apprécié par les participants, qui n'ont pas manqué d'en faire l'éloge, heureux de pouvoir profiter du petit "encas" proposé qui leur a permis de reprendre quelques forces.

Encore une fois, les amis du club présents durant la nuit, était encore au "four et au moulin" pour recevoir ces "forçats de la route" (rejoints par Michèle, Christian, Marianne) certes bien fatigués, mais tellement heureux du "devoir accompli".

Au bout du compte, seulement deux abandons, et c'est 43 participants qui verront leur brevet homologué.

Texte : Guy F.

Photos : Manet B., Marie-France G., Guy F.

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B
Bravo , bel article et bel hommage à tous ces courageux💪👏
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