Brevet fédéral des 150 KM - 21 Avril 2013
Le brevet fédéral de 150 km du "couple présidentiel".
La journée démarrait bien mal, ce samedi 18 avril, jour de notre BF150 ! Vers 7h du matin, je pestais en grattant le pare-brise de la voiture pour le débarrasser de sa couche de glace … pendant que Fabienne retournait prudemment enfiler une pelure supplémentaire. La grenouille de dame météo aurait bien besoin d’un bon étalonnage ! La veille, j’avais pourtant longuement étudié la météo locale. Le choix semblait simple : souffrir, en cuissard court, d’un froid relatif (5° au plus froid de la nuit, qu’ils disaient !) en début de sortie, ou de la chaleur, en collant long, le reste de la journée. Et j’avais décidé de ne pas choisir en préparant un corsaire assez léger ! Mais c’est trop tard, pour revenir sur mon choix : j’avais promis à Guy d’arriver avant 7h30 à la Barbacane pour l’aider à accueillir les partants qui devaient être très nombreux à en juger par les préinscriptions.
Malgré quelques réveils restés en position GM (Grasse Matinée), nous serons 27 au départ (dont 6 Malausains, 1 de Saint-Géours et 1 Albigeois) ! Un bon cru, ma foi ! Au moment du départ, justement, il y avait un peu moins d’empressement que d’habitude. Entre la chaleur de l’accueil de Rolande et de Guy et la température extérieure, le choix n’était pas trop cornélien.
Ce n’est donc que vers 8h10, après la photo d’usage, que les partants s’élancèrent lentement … … sauf les Malausains qui étaient encore sur le parking. Histoire, peut-être, d’avoir une photo rien que pour eux.
Dés la sortie de Cahors, le soleil et la montée vers Le Cluzel réchauffent les muscles et forment les groupes. De quoi me réconcilier un peu avec la "gent batracienne météorologue". Nous sommes 11 dans le premier groupe à rouler bon train en direction du donjon de Montcuq, le premier contrôle. Nous arrivons 2 minutes avant l’ouverture de la jardinerie au carrefour avec la D28. Je laisse Fabienne s’occuper du pointage de nos cartes de route et décide de monter, à mon rythme, vers Le Boulvé tout en guettant, par-dessus l’épaule, l’arrivée des 10 furieux pour en reprendre les roues au passage.
L’allure ne nous empêche pas d’apprécier le paysage et l’arrivée sur la citadelle de Puy l’Evêque est toujours un plaisir pour les yeux (ceux du groupe comprendront le sous-entendu, les autres en auront une petite idée en lisant la suite).
Fabienne ayant gardé ma carte de route, j’attends devant la boulangerie choisie par mes 10 compagnons pour solliciter leur tampon. J’ai vraiment du rater quelque chose parce qu’ils sortent tous de là, assez excités, un petit sourire sur les lèvres et les yeux brillants ! Bernard m’explique longuement que la chocolatine, au sud de la Loire, n’est rien d’autre que le petit pain au chocolat du nord. Moi, j’en doute, au vu des effets secondaires encore perceptibles à Castelfranc ! Heureusement que je n’avais rien consommé : sans mon rappel, le groupe partait allégrement vers Les Junies d’abord, puis vers Poncirq au lieu de rester sur la D811 ! De telles erreurs, dans le jardin du club ! Les chocolatines, je ne vois pas d’autre explication ! Heureusement, une petite crevaison arrivera bien à propos pour que chacun retrouve ses esprits.
Et nous arrivons sur le Lac Vert à Catus où nous découvrons notre gentil Organisateur qui accepte sans broncher les pelures vestimentaires devenues excessives. Parce que ça va monter jusqu’à Labastide-Murat ! Nous aurons le temps d’admirer le panorama ! 
Le Guidon Malausain marque sa présence sur notre brevet...
Nouveau pointage, nouvelle boulangerie, mais sans effets secondaires cette fois et remplissage des bidons. Nous attendons à peine, la dernière bouchée de Marcel pour repartir en direction du pointage de Cabrerets. Le vent se lève et rend la progression moins aisée. Mais la route est sympathique et le groupe solidaire.
Le vent sera encore plus fort dans la vallée du Lot. Le groupe restera ainsi très compact jusqu’à l’arrivée sur Cahors. Un dernier effort pour monter la Côte des Evêques et apprécier l’accueil de Guy à la Barbacane ! Une Barbacane un peu encombrée par les caisses des pigeons des Ailes du Quercy ! Le temps de recevoir « leur numéro de dossard », ces charmants volatiles (que nous dérangeons un peu) s’apprêtent à partir également pour une course de 150km … qu’ils accompliront en beaucoup moins de temps que nous. Une comparaison qui permet de rester humble !
Tout le monde semble avoir bien apprécié le magnifique parcours, assez roulant et la superbe organisation de Guy. Merci Guy. Tout le monde est satisfait, même Sauveur qui a pourtant perdu sa carte de route (on a vérifié : elle n’est pas restée à la boulangerie de Puy l’Evêque !).
Un brevet de 150 fédéral, c'est aussi cela....
Pour terminer, je laisserai la parole au Guidon Malausain : « Nous avons pris beaucoup de plaisir sur ce parcours qui nous a fait découvrir quelques beaux paysages, villages, maisons et châteaux du pays Quercynois. Le dénivelé est resté tout à fait correct avec simplement quelques grimpettes qui nous rappellent pourquoi le vélo, même en touriste, est considéré comme un sport. Bien sûr la météo aurait pu nous accorder quelques degrés de plus et orienter le vent pour qu'il nous soit un peu plus favorable, mais finalement, ça fait aussi partie du jeu. On vous remercie encore pour votre accueil très sympathique que tout le monde a beaucoup apprécié. Certains parlent de se lancer sur le 200km ».
Vous êtes, bien sûr, les bienvenus pour notre BRM200 du 1er juin. Et si je peux me permettre, arrivez un peu en avance. Vous pourrez rouler avec le groupe des cyclotouristes cadurciens qui vous convient : c’est une assurance contre les erreurs de parcours … à condition d’éviter les chocolatines.
Amicalement Roland
PS : Je suis vraiment désolé pour le groupe de devant pour l'absence de photos. La seule que j'avais pu faire n'était vraiment pas présentable.
Guy