Récit de la diagonale MENTON-HENDAYE réalisée par DANIEL du 03/07 au 06/07/2011

Publié le par Cahors CycloTourisme

 

2011 Diagonale M-H 1 (3)Diagonale Menton-Hendaye, prudence !

C’est une des plus courtes, avec moins de relief, mais attention au vent contraire, ai-je souvent entendu ou lu. C’est avec cette idée en tête et mille questions que je me suis lancé dans cette nouvelle aventure.

Le transport à Menton, en train, ne fut pas trop astreignant. Quand je débarque, je pars faire un repérage pour prendre la bonne route demain matin. A la croisée de deux rues je tombe roue à roues avec deux diagonalistes de Viry-Chatillon. Ils arrivent d’Hendaye et attendent le train de nuit qui doit les reconduire dans la région parisienne. Une bizarrerie sur l’une des plaques de cadre, elle affiche Menton-Hendaye. A croire qu’il l’a faite à reculons. En fait il n’y avait plus de plaque Hendaye-Menton.

 

Dimanche 3 juillet 2011, à 05h00, carnet de route tamponné, je quitte le commissariat de police de Menton. Le fonctionnaire m’indique la route de la Turbie. Temps agréable, température de 20°C, léger vent favorable, que du plaisir. Mais très vite j’attaque sec la montée. Cependant c’est un itinéraire nettement mieux que par la petite ou moyenne corniche. En plus la vue sur la baie est somptueuse, la mer est calme et tout est encore endormi. Je poste à La Turbie la carte « départ », puis tranquillement je franchis le col d’Eze et j’arrive en trombe dans Nice.

Je rencontre deux cyclistes qui partent pour leur sortie dominicale. Ils me proposent gentiment de m’accompagner un bout de route. Il est 07h00, il y a peu de voitures et le long de la promenade des Anglais, il fait bon rouler. Je me trouve ainsi dans un flot de cyclistes, eux sur leur frêle monture, moi avec sacoches avant et arrière. Pas de remarque désobligeante de leur part. Corrects, voire même indifférents. Puis nos chemins divergent.

Après Villeneuve-Loubet, la montée vers Grasse se fait lentement mais sûrement. Je me souviens d’odeurs de parfum que j’avais connues il y a quelques années, en vacances dans la région. A défaut, le chant des cigales, de plus en plus fort que s’élève la température, enivre tout autant. Quel concert, quelle chaleur, et quelle partie de toboggan jusqu’à Draguignan, premier arrêt contrôle. J’effectue quelques achats dans une épicerie pour reprendre des forces.

Je poursuis sur cette route brûlante. Je m’asperge fréquemment les bras, les jambes, le visage et le haut du crâne. Le retard par rapport à ma feuille de route s’accumule, à cause du vent mais aussi en raison de mes nombreux arrêts buvette. C’est aussi l’occasion de prendre un peu de fraîcheur à l’ombre des platanes où il n’est pas rare de trouver quelques personnes attablées et d’engager une courte conversation. Les provençaux sont bien sympathiques.

Plus j’avance dans cette Provence, au pied du Luberon, et plus le vent accentue mon retard. J’avise donc l’hôtel à Arles de mon arrivée plus tardive. Au pied de la chaîne des Alpilles, je ne verrai pas les Baux-de-Provence, ni le moulin de Daudet près de Fontvieille car il fait déjà nuit. Pour rejoindre Arles-Sud, terme de cette étape, j’avais tracé un itinéraire depuis Paradou, par des petites routes à travers des marais asséchés. Mal m’en pris d’avoir opté pour cette solution car je me suis perdu. Je suis seul dans la nuit, sans panneau indicateur. Par chance j’intercepte un véhicule. Le conducteur me dirige et m’indique de suivre la direction de l’abbaye de Montmajour dont la silhouette massive se détache à l’horizon.

Arrivé aux portes d’Arles je cherche mon lieu d’hébergement pour la nuit. Point d’hôtel à l’horizon. Alors que je m’engage sur une route, un véhicule de la police nationale m’invite à m’arrêter. Je me trouve par erreur sur la voie rapide, interdite aux cyclistes. Après m’être excusé, l’un des policiers m’indique l’hôtel.

Ouf ! Enfin arrivé. Il est 23h00 et j’ai parcouru 314km.

 

Lundi 4 juillet 2011 je repars à 05h30 de l’hôtel Ibis après un petit-déjeuner copieux préparé si tôt par le veilleur de nuit. Le ciel est un peu couvert et le vent n’a pas cessé, même s’il a baissé en intensité.

Dès le départ une autre erreur de parcours m’envoie vers Port-Saint-Louis, au lieu d’Aigues-Mortes. Et résultat quelques kilomètres en plus au compteur. La traversée de la plaine de la Camargue ne me met pas en avance car la force du vent s’intensifie. Dans ce mélancolique paysage de marais et d’étangs se dresse au loin les remparts d’Aigues-Mortes. Je les contourne par la droite pour rejoindre le littoral, via le Grau-du-Roi, la Grande-Motte, Palavas-les-Flots.

Ma progression est d’autant plus lente que les feux tricolores sont nombreux. Cela demande plus de vigilance et d’attention aux directions à prendre. La feuille de route c’est une chose, sur le terrain cela en est une autre. Et ce diable de vent qui a vraiment décidé de me contrarier.

Il fait de plus en plus lourd, je m’arrête souvent pour étancher ma soif. Je fais même une pause sous un arbre, bien à l’ombre pour manger une barquette de taboulé et quelques biscuits.

Le contournement de Montpellier et de Béziers m’a posé des problèmes de navigation qui, liés au vent et à la chaleur, contrarient ma progression.

A Poussan je cherche la route de Loupian. Des autochtones, bien gentils, me renseignent mais cela ne suffit pas. Après plusieurs kilomètres je me retrouve coincé dans une carrière. Je suis obligé de faire demi-tour et d’avaler quelques bosses assez sévères. Finalement je trouve ma route mais j’ai perdu du temps.

A Vias je contourne Béziers par le sud, pour éviter la N112 très chargée. Mais que faire, à la croisée de chemins sans panneau indicateur. Heureusement il y a de bonnes âmes. Ainsi pour rejoindre Portiragnes, un cycliste, retraité sans doute, mais fort sympathique, propose de m’accompagner pour m’indiquer la bonne route. Cela ne le gêne pas car en attendant de regarder le tour de France à la télévision, il va toujours faire un tour de vélo, histoire de se mettre en condition pensais-je. Merci quand même l’ami. Dans un dédale de chemins je parviens à Portiragnes.

Pour rejoindre Capestang, mon cinquième contrôle, je n’hésite pas à m’élancer vers l’Oppidum d’Ensérune à quelques 120m de hauteur, sur une colline rocheuse, à la pente raide, d’où l’on domine les plaines alentours sur les régions de Béziers et de Narbonne. Cet intermède n’était pas prévu. Je croyais vraiment rejoindre Capestang plus directement. La fatigue certainement a émoussé ma vigilance et mon attention. Je fais demi-tour après quand même avoir admiré le paysage qui s’offre à mes yeux. Je dévale cette bosse pour reprendre la bonne route.

Au contrôle du carnet de route à Capestang, je fais le point. Il est 18h30, j’ai trois heures de retard sur mon horaire, beaucoup de kilomètres en plus, le vent contraire souffle fort et il fait chaud et lourd. Je n’ai pas prévu de m’arrêter ici mais à Bram, 85km plus loin. Je repars doucement, mais en passant devant un hôtel à la sortie de la ville, je n’hésite pas, je m’arrête. Je décide de prendre du repos ici et surtout de manger chaud. Coup de téléphone pour annuler ma réservation à l’hôtel de Bram.

Je n’ai malheureusement parcouru que 208km pour cette journée.

 

Mardi 5 juillet 2011, je repars à 02h15. J’ai mal dormi, trop chaud et hôtel assez bruyant avec passage de véhicules. Comme le rendez-vous avec Bernard Lescudé est fixé aux alentours de 10h00 ce matin, il fallait bien se lever tôt.

Quand je mets le nez dehors, je me rends compte que le vent n’est pas tombé. Eh bien, s’il en est ainsi je vais lutter pour rejoindre Hendaye à quelques 500km de là. Non mais, ce n’est pas un peu de tramontane qui va m’arrêter.

A cette heure matinale je suis particulièrement seul sur cette route minervoise qui relie Béziers à Carcassonne. Faisant abstraction de mon principal rival je me concentre sur la gestion de mon effort, changement de braquet au moindre faux-plat, alimentation, mais aussi vigilance sur l’état de la route.

Après Capendu, une déviation est mise en place en raison de travaux 8km avant Carcassonne. J’hésite à la prendre car je ne sais pas où elle va me mener. Comme il est de bonne heure je me dis qu’il n’y a personne sur le chantier. J’enfreins cette interdiction et je m’élance sur la route. Une croûte du bitume est grattée mais c’est roulant.

A Trèbes je pensais contourner Carcassonne par le nord, en longeant l’Orbiel. Finalement j’opte pour rejoindre la cité directement. Je trouve de nouveau des travaux à la sortie de Trèbes après le passage sous la voie ferrée. La circulation se fait à double sens sur une voie étroite où commencent à circuler de nombreux véhicules dont des camions. Tant pis je prends sur la droite la large voie en réfection interdite à la circulation mais pouvant être autorisée aux riverains. J’ai bien fait car je traverse sans encombre le centre ville.

Après un petit arrêt dans une boulangerie, en route pour Bram mon cinquième contrôle. Lorsque je l’atteins, j’ai rattrapé un peu de temps perdu, mais la route est encore longue. Le vent a un peu faibli. Pour l’instant pas d’autre erreur de navigation. Dans cette vallée de la Vixiège, il fait bon rouler et la température est agréable. Il fait soleil et le vent plus faible. En prime une vue sur les Pyrénées que je garderai jusqu’au coucher du soleil.

Après Belpech mon attention est plus en éveil et je scrute chaque cycliste que je peux croiser. A2011 Diagonale M-H 1 (1) quelques encablures de Saverdun j’aperçois un grande silhouette, et plus je m’approche, plus je devine qui se cache derrière le viseur de l’appareil photo. C’est Bernard Lescudé, du service accompagnement routier. Passage à son domicile à Saverdun pour un solide casse-croûte. Puis je me remets en selle. Je lui fais remarquer qu’en plus de mes bagages, je porte sur mes épaules le poids du passé. En effet le Pont Valentré, chargé de plus de 700 années d’histoire, orne le dos du maillot du club. Je le remercie pour l’accueil.

Je sais à ce moment qu’il me faut, pour arriver dans les délais, rouler toute la nuit prochaine. Le soleil chauffe de plus en plus et le vent n’est toujours pas favorable. Avant et après Saint-Sulpice-sur-Lèze, sixième contrôle, je rencontre deux bonnes côtes pour atteindre la Garonne et prendre la direction du Pays Basque.

Je rejoins la D817, ex N117, axe Toulouse-Bayonne, jadis énormément fréquentée mais aujourd’hui plus calme, mais c’est relatif. Pendant plus de 200km elle va me faire souffrir.

J’arrive à Lannemezan, septième contrôle, à une heure à laquelle je dois penser à faire quelques emplettes pour me restaurer et attaquer cette longue nuit. Après un repos un peu plus long je repars.

J’ai bien aimé la longue descente après Lannemezan, qui mène à Tournay. Je n’ai pas aimé les côtes entre Bordes et Tarbes et celle de Ger après Tarbes. En plus en quittant cette ville un gros nuage menaçant au-dessus de ma tête a déclenché de fortes rafales de vent de face, dans de longues lignes droites. Mortel !

La nuit venue tout s’est calmé un peu. Après le long contournement de Pau par la rocade nord, je rattrape la route d’Orthez. Je ne regrette pas d’effectuer cette partie de nuit. En effet je suppose que dans la journée cela doit être plus compliqué avec la circulation. Mais cela n’est pas ennuyant car la route via Lacq est largement éclairée. Toutefois je ressens un coup de fatigue.

J’arrive à Orthez, mon huitième contrôle, à 02h00(Mercredi 06 juillet 2011), soit 01h00 avant l’heure de départ que j’avais prévue si j’avais fait étape ici. Je suis satisfait d’avoir rattrapé mon retard. Je m’accorde ¾ heure de sommeil sur un banc. 

2011 Diagonale M-H 1 (4)  La sonnerie du réveil que j’avais programmée me rappelle à la réalité. Il me faut poursuivre pour arriver avant 11h00.

Je n’ai plus trop de fraîcheur et vaille que vaille, j’atteins les rives de l’Adour après Peyrehorade. Je sens bien quand même un manque de sommeil, et à Bayonne je poste la carte « arrivée ». Je prends la route de Biarritz tout en faisant attention de ne pas me tromper. Je monte, je tourne, je vire, et je me retrouve soudain de retour vers Bayonne. Que s’est-il passé ? Je ne sais pas. Après quelques renseignements auprès de passants, je suis lancé sur la bonne route. Mais après Saint-Jean-de-Luz, à Ciboure, je me retrouve, sans le vouloir, sur la route de la corniche basque. En effet j’avais prévu d’aller direct à Hendaye par l’ex N10. Toutefois je ne regrette pas ce détour car la vue est belle et il n’y a pas de vent contraire. Par contre il y a des bosses.

Le final sur Hendaye-Plage est très descendant. Je suis un peu désorienté et je cherche le commissariat de police. Je longe la plage, la houle est forte et des surfeurs affrontent les vagues. Finalement c’est à Hendaye-ville, tout au bout de la plage que je trouve l’hôtel de police. A 09h30 la charmante fonctionnaire appose le cachet tant attendu sur mon carnet de route. Elle couche également mon nom sur un registre dédié à tous les diagonalistes qui partent ou arrivent ici.

J’ai parcouru 506km et j’ai hâte de dormir un peu.

C’est ma 9ème diagonale, la dernière de la série et satisfait de l’avoir réussie malgré quelques contretemps.

 

Daniel Arnaudet

Publié dans Longue distance

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M
<br /> <br /> Nouvelle information pour ceux qui souhaiteraient suivre l'évolution du PBP de notre ami Daniel ARNAUDET.<br /> <br /> <br /> Il faut se connecter sur www.paris-brest-paris.org<br /> <br /> <br /> aller sur le site réalisé par Audax Club Parisien et cliquer sur suivi des participants<br /> <br /> <br /> Vous ouvrirez une page qui demandera : suivi de la plaque<br /> <br /> <br /> vous inscrirez dans la case le N° de Daniel soit 2297 et vous activez : rechercher<br /> <br /> <br /> Vous aurez ses horaires de passages aux différents contrôles qui jalonnent le circuit.<br /> <br /> <br /> J'espère que vous serez nombreux à le suivre, pour en discuter avec lui à son retour.<br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> <br /> mjc<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> A la lecture de l'information sur l'accident dont a été victime Vincent GOMEZ et des explications reçues par lui - même, je ne peux m'empècher de réagir.<br /> <br /> <br /> Vincent a eu beaucoup de chance sur une chutte banale. Voici les faits :<br /> <br /> <br /> En traversant le pont metallique de Douelle, sa roue a glissé et il s'est retrouvé à terre après avoir heurté le bord de la passerelle.<br /> <br /> <br /> Il a ressenti une violante douleur dans le dos comme lorsque l'on a une cote cassée. Après quelques minutes pour reprendre ses esprits et laisser dissiper cette douleur. Les compagnons<br /> qui l'accompagnaient pour cette sortie vélo, l'ont aidé à se relever pour s'assoir à l'écart. Il a demandé à sa femme de venir le chercher qui quelques minutes après l'aidait à monter dans le<br /> véhicule et le transportait à l'hopital où la radio détectait une fracture d'une vertèbre dans le bas du dos.<br /> <br /> <br /> C'est action anodine après l'accident est contraire aux régles élémentaires du secourisme qu'une gande partie des licenciés a apris lors des stages organisés à Labastide Marhnac.<br /> <br /> <br /> Dans ces stages on nous a dit lorsqu'un bléssé est à terre et qu'il souffre il ne faut pas le relever et appeler immédiatement les secours après avoir sécurisé les lieux.<br /> <br /> <br /> Le diagnostique sera fait par un médecin car nous n'avons pas les compétances pour le faire. Les membres de l'équipe de secours savent comment s'y prendre pour le manipuler sans risque<br /> d'agravation.<br /> <br /> <br /> Une douleur intense ce n'est pas rien, donc il faut appeler les secours même si le bléssé ne veut pas. Il faut mieux aller à l'hopital dans une ambulance  pour rien que de prendre des<br /> risques.<br /> <br /> <br /> Dans le cas de Vincent les manipulations auraient pu avoir des conséquences graves qui dans certains cas occasionnent un paralysie des membres inférieurs lorsque la vertèbre fracturée endommage<br /> la moelle épinière à la suite de manipulations inappropriées.<br /> <br /> <br /> Donc cet événement doit être un rappel de ce qu'il ne faut pas faire et j'espère que si pareil mésaventure se produit nous saurons nous en rappeler.<br /> <br /> <br /> Je souhaite à Vincent beaucoup de patience pour ces 45 jours avec le corset de maintien et nous aurons le plaisir de le revoir à l'automne.<br /> <br /> <br /> mjc<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Pour ceux qui ne seront partis hor des terres lotoises.<br /> <br /> <br /> Vous savez peut-être, si vous suivez l'activité cyclotouristique, que le 20 août prochain aura lieu le départ du Paris - Brest - Paris et que notre ami Daniel Arnaudet sera dans les 5500<br /> participants.<br /> <br /> <br /> Pour visualiser le départ et suivre cette magnifique randonnée vous vous connectez sur :<br /> <br /> <br /> www.parisbrestparis.tv<br /> <br /> <br /> Ainsi vous pourrez suivre les départs en direct, je crois que les premiers s'élanceront vers les 16 heures.<br /> <br /> <br /> A bientôt - mjc<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bravo Daniel, une belle balade elle avait beau être courte ce fut une belle galère quand même. J'espère que sur les terres bretonnes, le vent ne fera pas le parcours dans le sens opposé<br /> que les participants.<br /> <br /> <br /> Que vas - tu entreprendre après les diagonales ? peut-être le tour de France randonneur !!  30 jours pour environ 5000 kms.<br /> <br /> <br /> A bientôt sur les routes bretonnes, amitiés.<br /> <br /> <br /> mjc<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Bravo Daniel, une fois de plus. Tu n'as vraiment pas été ménagé! Heureusement tu bénéficies d'une grande expérience et d'une endurance remarquable. Chapeau l'artiste! Et merci pour ce récit.<br /> <br /> <br /> Guy Andissac<br /> <br /> <br /> <br />
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