Brevet 200 : Une belle journée !
6 h 45 au siège du club à la Barbacane. Déjà grosse effervescence autour de l’immeuble, et je ne suis toujours pas prêt ! Heureusement, Jean-Pierre C. est venu prêter main forte.
Dès l’ouverture, c’est la « ruée », vers le retrait des cartes, préparées à l’avance grâce à la magie de l’informatique, qui permet aujourd’hui de s’inscrire autrement qu’à l’heure du départ. Avec à propos,, d’ailleurs car les formalités d’inscription sont assez fastidieuses.
Formalités de départ... Malause prend des forces !
Les uns en profitent pour prendre des forces autour de la collation offerte par le club, d’autres peaufinent leur matériel, ou bien font les derniers choix en matière vestimentaire. Par chance (c'est bien le mot adéquat tant la météo est perturbée ces derniers jours), le temps est doux et la journée qui s’annonce, dépourvue de pluie (ce qui est, en ce moment une aubaine à saisir impérieusement). D’ailleurs, nous aurons tout au long de la route, un temps idéal pour la pratique du vélo.
La participation est « forte » avec 28 inscrits, tous présents à l’heure du départ. Merci aux fidèles habitués de Malause, ainsi qu’aux « cyclos » du Guidon Valencien, de Croissy sur Seine, ainsi qu’aux 17 cadurciens qui ont relevé le « défi ».
En selle...réglage des compteurs...
Je ne peux oublier le tout jeune Stéphane, venu tout droit de Paris (il a passé la nuit dans le train, pour arriver vers 5 heures à Cahors) pour essayer son « fixie » (vélo en pignon fixe, non pourvu de freins) sur nos routes autrement accidentées que celles des rues de la Capitale. Hé oui, en « fixie », je vous dis ! En pignon fixe, avec un braquet de 42X13 ! Les puristes apprécieront ! Il a seulement adapté des freins sur son vélo pour faire ce 200 km. Il arrivera au bout de son « défi » enchanté de son expérience, et suffisamment tôt pour prendre le train de 18 heures (200 km avec 2700 mètres de dénivelé, qui veut essayer avec un tel matériel ?). Il l’a dit, il est conquis (même s’il pense faire quelques aménagements sur son vélo), son objectif est Paris-Brest-Paris 2015.
Le carton rouge : Une fois de plus, pas un représentant des clubs du Lot ! A croire, que tourner autour du clocher du village leur suffit ! Pour l’organisateur que je suis, c’est désespérant.
Dès 7 heures les premiers s’élancent ; les départs vont s’échelonner jusqu’à 7 h 45. Je fais partie du dernier groupe, en compagnie de nos fidèles amis de Malause (nous les avions également pour le 150 km fédéral), que je remercie pour leur attention durant la première partie du parcours.
Sans doute, un peu stressé par l’organisation de ce brevet, j’en avais oublié mon bidon ! Heureusement, j’ai pu compter sur l’aide des " malausiens". L’arrivée à Tournon d’Agenais (superbe bastide haut-perché) me permettra de réparer cet oubli (pas de bidon, mais deux petites bouteilles d’eau minérale s’emboîtant parfaitement aux supports).
En ce lieu, tournant autour du rond-point, je retrouve mon épouse et ses « chevaliers servants » à la recherche d’un « étourdi ».
A partir d’ici, ce ne sera que succession de côtes, et ce jusqu’à l’arrivée. Et tout en bas, les villages de Montaigu-du-Quercy, Touffailles, Moissac. Dans cette dernière ville, pointage obligatoire. Je retrouve là, Daniel, René, Patrick (en plein déjeuner) et François avec lesquels je vais faire l’essentiel de la suite du parcours. Tranquillement, sur la route plane reliant Moissac à La Française, « j’avale » doucement un « sandwich » bienvenu car la « fringale » n’était pas loin.
Patrick, dont le compteur, affiche déjà près de 150 km (venu au départ de son domicile distant de Cahors de 40 kms), préfère continuer seul le parcours. La montée vers le haut du village est difficile, mais la suite ne l’est pas moins. Ce n’est qu’une succession de montées jusqu’à Caussade (Molières, Espanel, Auty sont autant de « nids » haut perchés). Et que dire de la portion Caussade, Saint-Antonin ! Routes larges en faux plat constant usant nos dernières forces. Heureusement, le vent n’est pas ici défavorable.
Saint-Antonin Noble Val, magnifique cité, au fond de la vallée de l’Aveyron nous accueille. Nous y ferons une halte prolongée, tant l’envie d’un bon breuvage nous attire. Assis, à la terrasse d’un café, nous y retrouverons les « cyclos » de Valence d’Agen et de Malause, qui eux ne vont guère « traîner ». Curieusement nous reverrons les malausiens trahis par leur GPS (de cerveau) dans la très dure montée vers Lavaurette (une partie seulement, car certains vont même faire 10 kilomètres supplémentaires avant de retourner sur leur pas).
A partir de ce lieu le vent va être violent, retardant notre progression. Néanmoins, la montée de Puylaroque ne pose guère de problème, malgré que l’ami François ressente quelques « tensions » musculaires, sans conséquence pour la suite.
En haut du village, en sens inverse, Bernard est Pierrot, viennent à notre rencontre. Après les salutations d’usage, ils décident d’aller à la rencontre d’Odette, Rolande, Serge et Henri, un peu plus loin en arrière. Ils seront d’un précieux secours pour eux tant le vent est terrible.
Après notre dernier visa obtenu à Lalbenque, et l’escalade d’Hautesserre, c’est l’arrivée en haut du boulevard au siège du Club, où nous retrouvons Roland pour le dernier verre. Nous y retrouvons également "valenciens et malausiens" enchantés de la journée. Je n’ai plus qu’à attendre le dernier quatuor avec ces dames finalement peu marquées par la journée. Juste un petit bémol, l'absence de l'accueil pour les premiers arrivés, mais bon, il s'agit de cadurciens (tout de même, Mr le vice-président, glisser la clef dans la poche aurait été possible...non...mais...).
Ainsi, tout le monde est rentré dans les délais impartis, suffisamment longs, pour que la plupart des cyclotouristes de la FFCT puissent participer.
Derniers mètres...
Merci à tous, pour votre participation et bravo pour votre bonne humeur qui a été constante toute la journée. Guy Faure
Secrétaire de Cahors Cyclotourisme et organisateur du brevet.
Photos Liliane G. et Guy F.