Vélocio, fondateur du cyclotourisme - 07
Extrait du memento "Unité Histoire - FFCT 2007" publié avec l'aimable autorisation de la FFCT
Conclusion | ||
Le 27 février 1930, sortant de chez lui le vélo à la main, Vélocio fut victime d'un accident de circulation et mourut le 4 mars sans avoir repris connaissance. À Saint-Étienne et partout en France dans le petit monde cyclotouriste, ce fut une grande consternation. Paul de Vivie n'avait pas fait fortune dans le commerce ni dans la construction du cycle, alors que sa ville était devenue grâce à lui la capitale française de cette industrie. Il a fini modestement sa vie sans cesser de travailler. Il n'avait jamais eu les honneurs de la grande presse sportive, ni aucune reconnaissance publique, mais il était respecté de tous. Il a laissé un héritage d'une grande richesse. Il avait su réunir autour de sa revue la "fraternité" des touristes cyclistes, avec une âme, une philosophie, un nom : cyclotouristes. Ce randonneur individualiste fut un rassembleur. Il provoqua en 1890 la fondation par des cyclotouristes d'une grande association le Touring club de France. Quand le Touring club est devenu un énorme organisme dominé par la motorisation, il a encouragé la fondation de notre Fédération. | Il a été l'inspirateur des Diagonales. Les Flèches Vélocio, les Quarante Heures Vélocio, la Journée Vélocio, la concentration de Pâques-en-Provence lui sont dédiées. Il a lutté sans arrêt pour que les cyclotouristes aient une machine adaptée à la randonnée, confortable, munie de développements et d'accessoires qui leur permettent d'être autonomes. D'autres ont repris et continué ses idées, sa revue, organisé des concours techniques de bicyclettes de tourisme qui ont fait progresser nos vélos. le cycliste ne s'est éteint qu'en 1973 : il était la plus ancienne revue sportive, et pourtant il était édité par des bénévoles, mais ils avaient gardé ses principes. A la FFCT, dans nos clubs, de nombreux bénévoles œuvrent pour donner plus de chaleur, de fraternité et de simplicité à notre grande famille. L'esprit de Vélocio n'a pas disparu. Parce qu'il cristallisait les valeurs permanentes du cyclotourisme, tous, plus ou moins, nous nous retrouvons en lui. |