En ce dimanche 19 avril 2009, brumeux et frais (3°C), 20 cyclos se sont élancés de La Barbacane à 07h30 sur le parcours du brevet de 150km. Ils sont venus de Castelsarrasin, Caussade, Nérac (47), Villefranche-de-Rouergue, Gourdon, Souillac, Labastide-Marnhac mais aussi de Cahors. |
Louis, l’aîné de tous, a ouvert la route et tout emmitouflés et déjà transis nous prenons la direction d’Arcambal. Le peloton que nous formons à cette heure matinale s’étire mais reste homogène jusque dans les premiers lacets avant Concots. Nous sortons à cet instant du brouillard et les rayons du soleil nous réchauffent le corps. Deux groupes se sont formés. Ils iront jusqu’au bout. Par un bel élan de solidarité, les uns seront soutenus et encouragés par les autres. Bravo à tous. Cela n’a pas empêché chacun d’admirer les paysages. La mer de nuages dans les combes et sous le soleil, c’est magnifique. Dommage qu’à l’approche de St-Cirq-Lapopie, nous soyons de nouveau noyés dans la brume. Nous avons une vision floue de la cité. | | |
Notre groupe se reconstitue au pied de la descente, en bas du village. Nous longeons alors la rivière Lot. Nous apercevons un peu de ciel bleu. La brume s’effiloche et le soleil réapparaît pour ne plus nous quitter de la journée. Nous retrouvons enfin le soleil. Le paysage, les sites traversés défilent devant nos yeux ébahis, même pour nous les autochtones. |
A Cajarc nous traversons le Lot pour nous trouver dans le département de l’Aveyron. Nous prenons la route de Saujac qui longe des falaises. La route s’élève et nos efforts sont récompensés au Saut de la Mounine, point culminant une boucle du Lot, face au village et au château de Montbrun. Savez-vous ce que dit la légende. Une guenon (mounine en patois) se serait précipitée dans le vide pour l’amour de son maître, ou qu’un ermite l’aurait jetée pour sauver une jeune fille ou pour laisser vivre un couple de jeunes amoureux pourchassés par les parents en rage …. Cela fait froid dans le dos, mais c'était il y a longtemps. C’est vrai que le lieu est attirant. Une photo immortalise notre passage. | | |
A Ambeyrac (12), où quelques âmes habitent ce village paisible, nous cherchons un point de contrôle au moment où les douze coups de midi sonnent au clocher mural de l’église. Nous trouvons dans la petite épicerie une dame charmante que se prête volontiers au tamponnage de nos cartes. Son activité commerciale, nous dit-elle, cessera sous peu car la relève n’est pas là. Les autres commerces ont fermé malheureusement. Nous nous installons au soleil, au bord du lavoir restauré, pour la pause casse-croûte. |