Diagonale Dunkerque - Menton

Publié le par Cahors CycloTourisme

Conformément à l'article 8 du Règlement des Diagonales de France, Daniel a rédigé le compte rendu de sa randonnée qu'il va adresser au Délégué Fédéral accompagné de son carnet de route.
COMPTE RENDU
de la diagonale DUNKERQUE-MENTON
réalisée du 27/06/2010 au 01/07/2010
par Daniel ARNAUDET

Dimanche 20 juin 2010 lors de la randonnée Figeac – Super Lioran - Figeac, 07h00 du matin, col de Cère (1370m) à Super Lioran (15) il fait à peine 3°C et il pleut avec des bourrasques de neige. Dimanche 27 juin 2010, premier jour de ma diagonale, dans le Pas-de-Calais, vers 14h00, il fait déjà 30°C. Pour dire que le corps doit s’adapter rapidement aux brusques changements de température et d’autant plus pour un diagonaliste soumis aux caprices de la météo.
En partant de Cahors, je savais que la semaine qui allait suivre serait chaude et même très chaude. Je remonte dans le Nord en train. Passage obligé par Paris avec changement de gare. Je rallie la gare du Nord à vélo.
En attendant sur le quai j’aperçois un cyclo équipé un peu comme moi. Il a l’œil rivé sur le panneau d’affichage, dans l’attente de l’annonce du numéro de la voie de départ. Dès que ce numéro magique apparaît, c’est la ruée. Je fonce pour trouver le bon wagon réservé au transport des vélos. Je monte et accroche ma monture à l’endroit idoine. Puis arrive le cycliste aperçu quelques instants plus tôt. Il semble un peu inquiet et monte également son vélo. Il s’agit bien d’un diagonaliste, la plaque de cadre en atteste « Dunkerque-Perpignan ».
 
Il habite Seysses, près de Toulouse. C’est un gars du Sud-ouest, comme moi. Nous avons réservé, sans le savoir, une chambre dans le même hôtel à Dunkerque. Nous partons le même jour, mais pas à la même heure, lui à 07h00, moi à 09h00. Puis nos routes se sépareront après Bergues.


Dimanche 27 juin 2010, le beau temps est là, le ciel est bien bleu et la température est agréable pour le moment.

Le vent ne m’est pas favorable malheureusement. Après un passage devant l’hôtel de ville de Dunkerque et la statue de Jean Bart, j’oblique vers la rue nationale, la rue de Beaumont et la rue de Furnes. J’arrive sur le pont des Moëres et je rattrape la route de Steedam, D72, tranquille où quelques cyclistes s’adonnent à leur passion. Elle me conduit directement à Bergues où je poste ma carte « départ ».
Je repars sur des routes relativement plates. Le mont Cassel dont je m’approche au plus près, rompt cette monotonie.
  Avant de prendre le départ à 09h00, je flâne un peu dans les rues de Dunkerque et sur le quai des Hollandais. Je m’approche même du village départ du Tour de France à la voile qui a lieu ce jour-là. Des bateaux bien alignés s’apprêtent à régater pendant deux jours. Quelques photos et je me rends au commissariat, où l’agent de service tamponne mon carnet de route. A 09h01, je mets les voiles, cap plein sud, vers la belle bleue.
Après un arrêt dans une supérette pour des achats alimentaires. A La Bassée, je recherche un endroit ombragé et je m’installe un instant pour manger. Il fait de plus en plus chaud et j’enlève une pelure de plus. En repartant je fais une erreur de parcours. Je me dirige vers Lille pour me retrouver sur une voie rapide interdite aux vélos. Demi-tour et carte en main, nouvelle et bonne orientation. J’aurai six kilomètres de plus au compteur. A l’approche de Lens, les terrils me rappellent la passé minier de cette cité. Je la traverse sans trop de difficultés.
Mon prochain contrôle à Vitry-en-Artois est le bienvenu. Dans ce bar je peux étancher ma soif et remplir mes bidons d’eau fraîche, mais pas pour longtemps malheureusement. Le terrain est plus vallonné, le bitume chauffe et le vent contraire fait semblant de me rafraîchir. Je n’hésite pas à asperger mes bras, mes jambes, ma nuque, mon visage et ma tête. Cette sensation de fraîcheur m’aide à supporter les brûlures des rayons du soleil.
 
En ce dimanche, il est difficile de trouver un point d’eau. Je profite parfois de la gentillesse des habitants. Ainsi à Crécy-sur-Serre (02), une dame m’a offert de l’eau bien fraîche sortie de son réfrigérateur. Cela m’a donné un petit coup de fouet. Je l’en remercie.
Tranquillement et patiemment, je termine cette journée surchauffée. J’arrive au terme de cette étape à Laon. La partie la plus ancienne (ville haute) est édifiée sur une butte. Elle domine la plaine environnante d’une centaine de mètres. Cela fait environ une dizaine de kilomètres que je l’aperçois.
Il est 20h15 et j’ai parcouru 226km pour une dénivelée de 925m.

Lundi 28 juin 2010, je repars à 01h50. La nuit fut courte car la journée que j’attaque est celle la plus longue. Comme j’avais le feu sur moi j’ai fait la « momie ». Allongé sur le lit, j’ai mis sur mon corps et mes bras la serviette humide dans laquelle j’ai essoré mes vêtements pour les sécher plus vite. Sur mon front j’ai posé le gant de toilette également humide. Par cet effet ma peau revient à température normale.
Je ne regrette pas ce départ matinal. Il fait bon rouler. L’hôtel Campanile qui m’a hébergé est situé sur le parcours. Je file directement vers Reims par la D1044, ex-RN144. A cette heure quasiment pas de circulation. Un relief pratiquement plat, un temps clair. Un régal sur près de 50km.
J’entre dans Reims pour la traverser de part en part. Des travaux sont en cours au cœur de la ville, vraisemblablement ceux du tramway. Difficile de trouver ma direction. Je m’adresse à deux jeunes qui, gentiment, m’orientent parfaitement. Je longe un moment le canal de l’Aisne à la Marne. La ville est encore endormie. Pour m’assurer d’être toujours sur le bon itinéraire, alors que j’attends à un feu tricolore, je m’adresse à une voiture qui vient de s’arrêter derrière moi. C’est un véhicule noir aux vitres teintées. Je lève la main comme pour poser une question. Je suis à la hauteur du passager avant, la vitre s’abaisse et j’aperçois à l’intérieur deux hommes. Tous deux sont vêtus de sombre. Le passager un peu ours, à ma question me répond « Cormontreuil, c’est tout droit ». Puis le conducteur, comprenant mieux certainement mon inquiétude me dit, « au prochain pont vous tournez à droite ». Je les remercie. J’ai bien vu sur leur poitrine l’insigne de la police nationale. Certainement des gens de la BAC en patrouille et interrogatifs sur ce cycliste parfaitement bien équipé, en éclairage et en vêtements réfléchissants. Rien à dire !
Le jour se lève quand je franchis la montagne de Reims et que je traverse le vignoble du Champagne. Et avant Louvois çà monte assez dur. Puis après à Condé-sur-Marne le terrain est plat. C’est avec un peu d’avance sur mon plan de route que j’arrive à Châlons-en-Champagne, la préfecture de la Marne alors que Reims est la ville la plus peuplée de ce département. Au contrôle, je trouve une boulangerie ouverte. Malheureusement la boulangère ne possède pas de tampon du magasin. Elle me dit qu’à cette heure je ne trouverai rien d’ouvert. Ce cachet si précieux fera défaut sur mon carnet de route. Par bonheur, il y a juste à côte une boîte à lettres. Je prends une carte postale, j’y inscris les renseignements obligatoires, un timbre et hop ! je la poste.
Après un solide sandwich à la rosette et aux légumes je reprends la route. Le vent s’est levé, toujours défavorable. Je peux dire que cela va bien. La température monte toujours et les arrêts boissons ponctuent ma longue traversée.
Au sein du parc naturel régional de la forêt d'Orient je passe à Brienne-le-Château dont la ville est dominée par une butte sur laquelle est construit le château auquel elle a donné son nom.
A Bar-sur-Aube située dans la partie méridionale de la région Champagne-Ardenne, je fais quelques emplettes. Dans le magasin où j’entre je suis saisi par la fraîcheur du lieu climatisé. Quel contraste avec l’extérieur. Je recherche des boissons rafraîchissantes mais aussi du solide. Ainsi ravitaillé je repère un endroit ombragé pour m’alimenter et me reposer quelques instants.
Sous une chaleur écrasante je poursuis. Je traverse la forêt de Clairvaux. Je longe la maison centrale et ses longs et hauts murs interminables. Mon prochain arrêt contrôle est à Ville-sous-la-Ferté. C’est une petite commune où je ne trouve aucun commerce ouvert. Il est 12h50. La seule station-service qui pourrait me dépanner n’ouvre qu’à 14h00. Impossible d’attendre jusque là. J’use à nouveau de la carte postale que je glisse dans la boîte à lettres toute proche.
Le relief est actuellement un peu plus accidenté et cela monte légèrement. Je quitte la vallée de l’Aube et j’entre en Bourgogne et plus particulièrement dans le département de la Côte d’Or. Je traverse des parties boisées qui m’apportent de la fraîcheur. Les grandes cultures végétales - céréales et oléagineux - dominent le paysage agricole.
J’arrive aux portes de Dijon, à Genlis où je fais halte à l’hôtel de France. Je me trouve en avance sur mon tableau de marche. Je suis un peu éprouvé par cette journée et les quelques personnes attablées à la terrasse de l’établissement semblent interrogatives. Quelle idée de faire du vélo par cette chaleur, pensent-elles. Mais comme j’ai hâte de me désaltérer et de passer sous la douche, je pose ma monture et je récupère mes bagages sans tarder.
Il est 19h10 et j’ai parcouru 335km pour une dénivelée de 1552m.

Mardi 29 juin 2010 je quitte l’hôtel à 03h45 après avoir pris un petit déjeuner qui se trouve à ma disposition dans la salle à manger du restaurant. Cette attention mérite d’être soulignée.
La nuit est encore claire, la température est agréable et je roule sur une partie plane. Je longe le canal de Bourgogne, je franchis la Saône et le Doubs pour arriver dans la Bresse. Cette région qui ondule, de type bocager, agricole, est surtout connue par son élevage de volailles. De grands panneaux publicitaires me le rappellent.
J’ai également vu à Mervans une église au clocher tors aux tuiles vernissées. Je la prends en photo mais le contre-jour, au soleil naissant, ne donne rien de formidable. Impossible de la prendre sous un autre angle, des arbres la cachent de ma vue. Tant pis. Cela me rappelle le clocher tors de Viel-Baugé dans l’Anjou lors de la semaine fédérale de Saumur en 2008.
A une heure matinale, je fais une halte à Louhans (71), cité médiévale et capitale de la Bresse Bourguignonne. Je repère une boulangerie où j’achète une viennoiserie. Je poursuis ma route, le soleil réchauffe l’air de plus en plus. Le contrôle de Marboz (01) dans une épicerie me permet de faire quelques emplettes. Installé sur un banc je mange avec bon appétit. J’apprécie aussi la boisson fraîche qui me désaltère. Je peux ainsi repartir ragaillardi.
Après avoir traversé Bourg-en-Bresse (01) assez facilement, le vent jusque là défavorable, a tourné. Il me pousse. Cela me donne des ailes et je franchis plutôt aisément cette partie du parcours, la N75, relativement encombrée, jusqu’à Lagnieu. Nouvelle halte casse-croûte sous un soleil de plomb et dans une ville aux murs surchauffés. Je repère un boucher-charcutier traiteur dont ses produits calent ma faim.
Je me remets en selle et je longe le Rhône qui, dans cette partie, n’est pas très large. Il fait chaud, mais le rythme est bon. Aspersion obligatoire à tous les étages, bras, jambes, nuque, visage et sommet du crâne.
Je mets à profit un arrêt, contrôle oblige, à Saint-Genix-sur-Guiers dans le département de la Savoie, pour m’alimenter à nouveau et boire dans un bar, bien à l’ombre. Je prends quelques instants car j’ai de l’avance. J’apprécie le vent toujours dans le dos. Il me reste à peine 70km pour rejoindre Grenoble, terme de mon étape.
A présent la montagne s’offre à mes yeux et rompt ainsi avec une certaine monotonie du paysage. Le temps devient lourd. Des nuages noirs s’amoncellent au-dessus des monts, le tonnerre gronde. Vers Grenoble l’horizon s’assombrit. Je souhaite, en mon for intérieur un peu de pluie. J’avance quand même serein.
Je franchis le col de la Placette (587m) sans difficulté et je plonge vers Grenoble. Une belle descente, rapide, me conduit à Voreppe. Pour suivre les conseils de Jean-Philippe Battu, je décide de prendre la piste cyclable et rejoindre l’hôtel Campanile à Seyssins (38). Au Lieu-dit Le Chevalon je prends bien la direction de Veurey mais après je cherche cette fameuse piste cyclable. Je trouve une piste qui finalement ne sera pas la bonne puisque je ressors je ne sais où, en pleine circulation, complètement désorienté. J’aborde un vététiste pour me renseigner. Il connaît mon lieu d’hébergement. Il va dans cette direction et me propose de le suivre. Ce jeune a un bon coup de pédale et a tôt fait de me semer dans la circulation. Heureusement quelques feux tricolores le stoppent dans son élan. A un moment il s’arrête, puisqu’il arrive à destination, et il m’indique la direction à prendre. Je lui fais confiance mais je cherche encore un moment l’hôtel. Finalement j’apprends que je n’ai pas pris la bonne rive du Drac et donc la bonne piste cyclable. Enfin tout cela n’est que péripétie.
Il est 18h45 et j’ai parcouru 288km pour une dénivelée de 1298m.

Mercredi 30 juin 2010 je quitte l’hôtel à 05h25. La veille je n’ai pas retrouvé dans mes bagages le réveil. J’ai pensé que je l’avais oublié dans l’hôtel de Genlis. Qu’importe je programme mon téléphone portable pour 04h00. Je précise que c’est la première fois que j’utilise cette fonction. Ce qui devait arriver arriva, je n’ai pas entendu la sonnerie ou bien il n’a pas sonné. Je me réveille en sursaut à 05h00, heure à laquelle je devais partir. En toute hâte je me prépare. J’ingurgite quelques biscuits et des tranches de cake et je quitte l’hôtel en suivant les conseils du responsable des lieux pour rejoindre la N75 non loin de là. Tout a bien fonctionné et avec une demi-heure de retard sur ma feuille de route, j’entreprends la longue montée vers le col du Fau (899m) pour sortir de cette cuvette. A ma droite le massif du Vercors et à ma gauche la rivière Drac. Le paysage est magnifique. La route est large et peu fréquentée à cette heure. Quand je bascule au sommet je domine une vallée que je suis longuement avant d’attaquer le col de la Croix Haute (1179m) qui est vite franchi. Après une halte au sommet dans un point restauration, je me repose un peu. Il fait beau, pas encore trop chaud et le vent est encore favorable.
Une longue partie descendante me conduit sans encombre au prochain contrôle à Serres et me permet de refaire le retard pris lors de mon départ. Un coup de tampon à la maison du tourisme locale, de quoi manger et boire frais dans la sacoche, je m’installe à l’ombre d’un arbre à la sortie de la ville.
Une demi-heure plus tard, je m’élance dans la fournaise. De passage à Sisteron, installé dans un bar, le tenancier me parle de la saison touristique qui commence lentement. De l’hiver qui n’en finissait pas, de la neige qui a fait effondrer sa verrière sur la terrasse, de la coupe du monde de football et de notre lamentable équipe de France.
Je le salue et dans une atmosphère de plus en plus lourde je me dirige vers la route Napoléon via Volonne. Cette N85 est très chargée, tout comme le ciel qui s’obscurcit de plus en plus vers Digne. L’orage menace. J’entends le tonnerre à ma gauche et à ma droite. Je vois bien qu’au loin la pluie tombe. Pour l’instant je passe au travers.
Pour rejoindre Barrême, j’emprunte le « shunt » de Digne. C’est là que le temps se gâte pour moi. Le ciel semblait s’être partagé, m’épargnant son courroux. Le tonnerre gronde de plus en plus fort, il y a des éclairs et quelques gouttes tombent. Je m’arrête pour revêtir mon vêtement de pluie et je repars. A peine ai-je effectué quelques hectomètres que des trombes d’eau s’abattent sur moi. Nul coin pour m’abriter. Je suis seul et contraint à poursuivre. L’eau ruissèle sur l’asphalte, mes chaussures se gorgent de plus en plus. Je dépasse un pauvre chien qui marche sur le bas-côté, tête basse et queue entre les jambes. Je suppose qu’il se demande quel déluge lui tombe sur le poil.
Heureusement cela ne dure pas longtemps et après Châteauredon tout se calme. Je respire beaucoup mieux car tout cela m’a rafraîchi. Avant Moriez un chantier me stoppe presque demi-heure sur la route. Je ne suis qu’à 10km de mon point d’hébergement. Après avoir franchi le court col des Robines (988m) j’arrive à St-André-les-Alpes où je passe la nuit et où je peux faire sécher vêtements et chaussures.
Il est 17h30 et j’ai parcouru 216km pour une dénivelée de 2121m.

Jeudi 1er juillet 2010 je quitte l’hôtel « Lac et Forêt » à 03h30. J’ai très mal dormi. J’avais chaud et quelques moustiques n’ont cessé de m’importuner.
Le ciel est dégagé. L’orage de la veille est passé. C’est un peu vaseux que je remonte sur ma bicyclette. La route m’appartient. Aucun véhicule. Au col de Toutes Aures (1124m) sans grande difficulté, je m’équipe d’un coupe-vent pour cette longue descente dans la vallée du Var. A Puget-Théniers je m’accorde dix minutes de sommeil sur un banc d’abri bus. Plutôt que de me retrouver dans le fossé et par prudence je préfère m’arrêter.
A la sortie du défilé du Chaudran, le vent qui jusque-là me pousse, souffle en sens contraire. Changement radical. Il ralentit ma progression. Après Saint-Martin-du-Var, au lieu-dit « Les Moulins », je tourne à gauche pour contourner Nice et éviter sa traversée. Je ne sais pas si j’ai fait le bon choix et si je ne vais pas regretter la promenade des Anglais.
 
Il est vrai qu’il y a du relief et avec la fatigue de la nuit, je trouve cette fin de parcours assez éprouvante. En plus avant d’arriver à Aspremont, je sens ma roue arrière talonner. Un coup d’œil, mon pneu se dégonfle. Je m’arrête, j’enlève mes bagages et démonte la roue et le pneu. Inutile de réparer, la chambre est fendue au niveau de la valve. Une chambre neuve bien talquée et je remonte le tout sans affolement car je suis toujours dans les délais.
A La Trinité j’envoie ma carte postale « Arrivée » à Marc et Annette et j’attaque la montée vers la Turbie. Avant de passer sous l’autoroute un saut de chaîne me contraint à un nouvel arrêt. Le sommet est proche et bientôt la délivrance. La descente, près de 15km, est belle et ensoleillée. Un petit arrêt en corniche pour prendre une photo sur le cap Martin et quelques yachts amarrés dans la baie.
 
Il est 11h15 lorsque je présente mon carnet de route au commissariat de police de Menton. J’avais prévu d’arriver à 11h00 et le départ différé et les petits incidents mécaniques ne m’ont pas beaucoup retardé.
J’ai parcouru 132km pour 1487m de dénivelée.
Je suis content d’avoir réussi cette 8ème diagonale. Elle m’a paru moins difficile que les deux dernières, Hendaye-Strasbourg et Dunkerque-Perpignan. Malgré la chaleur, je pense l’avoir mieux gérée.

Publié dans Longue distance

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M
<br /> <br /> Bravo Daniel,<br /> <br /> <br /> Le récit de ta diagonale est très intéressante et me redonne envie de faire ce genre de randonnée. Mais pourrais - je encore ?<br /> <br /> <br /> Ça, c'est du vrai cyclotourisme. On est seul on voit presque tout, on est a l'écoute de la faune de la flore et des gens que l'on rencontre. Certes ce n'est pas toujours facile mais quel <br /> plaisir lorsque c'est terminé et que l'on pense à tous ces bons et beaux souvenirs.<br /> <br /> <br /> Bravo pour ton courage, le fin des diagonales arrive, mais tu repartira vers d'autres horizons peut - être moins contraignants dans les délais.<br /> <br /> <br /> Merci pour le récit il permet de rêver encore.<br /> <br /> <br /> Amitiés<br /> <br /> <br /> mjc<br /> <br /> <br /> <br />
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