Séjour 09/2011 dans les Pyrénées
Mardi 20 : Après un petit déjeuner copieux, c’est un parcours difficile qui attend les cyclos. Les sommets sont blancs, et la température fraîche nous incite à descendre à Ax avec nos voitures, de façon à attaquer le Col de Chioula directement (d’autres un peu moins « vaillants » partiront d’Ascou, un peu plus haut), et c’est chacun à son rythme que cette ascension sera réalisée, pour un regroupement tout en haut. A partir de là, nous nous dirigerons vers le plateau de Sault (par les cols de Marmare, des Sept Frères), passant par les jolis villages de Prades, Belcaire, Camurac, avant une descente vers Axat par les magnifiques Gorges du Rebenty. Le soleil est présent, et la longue remontée par les étroites Gorges de l’Aude s’avère éprouvante, mais ce n’est rien, car déjà nous atteignons Usson-les-bains (où les seules traces d’un passé glorieux ne sont plus que ruines). A partir de là, nous sommes sur les premières pentes du Port de Pailhères, point haut de notre séjour. Chacun monte selon ses moyens, et c’est sans « flancher » que tous atteindrons le village de Mijanès, point de rencontre avec nos marcheurs. Lors de leur randonnée, près du sommet de Pailhères, ils auront eu la surprise de fouler les premières neiges, dans un cadre magnifique. Nous allons déjeuner tous ensemble auprès des eaux claires du torrent « La bruyante » (qui porte bien son nom), avant de se « frotter » aux onze derniers kilomètres du Port. Il fait très chaud, la digestion ne facilite pas notre progression, et pour certains d’entre nous, cette montée fut bien difficile à négocier. Après une dernière « photo » près du panneau d’altitude (2001m), nous nous élançons dans la longue descente vers Ax, pour nous retrouver en soirée pour un dîner toujours aussi convivial.
Jeudi 22 : Comme la veille, nous allons faire une approche vers Tarascon-sur-Ariège pour notre randonnée du jour. Départ tous ensemble, pour la « grimpée » du Col de Port (finalement pas si facile que cela), avant de redescendre sur Massat pour l’ascension du Port de L’Hers, longue montée difficile (chemin de croix pour l’un d’entre nous), mais qui finalement par la beauté des paysages ravira chacun. Nous retrouverons tout en bas, à Auzat, nos marcheurs revenus d’une ballade au Plateau de Beille. Après un déjeuner tiré du sac, c’est avec pleins de belles images dans les yeux, que nous allons « filer » vers Tarascon en un temps record pour rejoindre nos voitures qui nous amèneront comme d’habitude pour un repos bien mérité vers la station de Bonascre. A noter, toutefois, qu’une courageuse, « plaquant » son homme à Ax-les-Thermes n’a pas hésité à monter sur son vélo les huit kilomètres qui sépare la ville de la station (même pas fatiguée, a-t-elle dit).
Vendredi 23 : C’est déjà le dernier jour et c’est avec une pointe d’amertume que nous nous retrouvons ce matin, mais même les belles choses ont une fin. La plupart vont faire une ballade vers le Signal du Chioula, d’autres autour de Bonascre, et nos cyclistes (peu nombreux en ce jour) vont s’attaquer à différents challenges. Aujourd’hui, passage par le Col de Chioula et Col de Marmare avant la longue montée (très ombragée) du Col de Pradel. Un courageux (après une descente bien fraîche) va s’attaquer à l’autre versant du Col de Pradel, avant de remonter à Bonascre. Epilogue : Nous nous retrouverons tous pour un dernier repas en commun, en souhaitant renouveler l’an prochain cette expérience qui fut en tous points formidablement organisée par René et Guy, auxquels se sont associées leurs épouses pour les randonnées pédestres.
Guy Faure
Photos : Odile Andissac, Raymonde Chapou, Fabienne Mangin
Le mot d’une accompagnatrice :
Du 19 au 23 septembre nous avons participé au séjour dans les Pyrénées en tant qu’accompagnatrices. Quelques messieurs sont venus avec nous pour conduire le minibus avec beaucoup de maestria ou bien nous tenir compagnie… Le beau temps étant de la partie, chacun a pu choisir ce qui lui convenait.
Dès le premier après-midi,nous sommes partis autour d’Ax-les-Thermes vers Orgeix. Une sévère montée par un chemin caillouteux n’a pas découragé les bonnes volontés puisque le lendemain nous sommes allés du col de Pailhères jusqu’aux lacs du Pic de Tarbesou. Les plus gourmandes se sont attardées pour cueillir des myrtilles, raccourcissant ainsi leur trajet.
Le mercredi après-midi, les cyclos se sont joints à nous pour la visite de la grotte de Niaux dont les peintures préhistoriques nous ont émerveillés par la qualité et le réalisme des dessins d’animaux.
Le jeudi et le vendredi nous ont permis d’admirer les larges panoramas du plateau de Beille et du Chioula. Nous apportions le pique-nique de midi pour réconforter nos pauvres cyclos bien fatigués !
C’est dans la bonne humeur, l’amitié et les discussions animées que nous avons vécu ces quelques journées agréables.
Odile Andissac