Vélocio, fondateur du cyclotourisme - 02
Extrait du memento "Unité Histoire - FFCT 2007" publié avec l'aimable autorisation de la FFCT
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| Paul de Vivie fonda l'année suivante une revue: Le cycliste forézien. Elle était très modeste, mais elle affichait l'ambition d'être le point de ralliement des vélocipédistes de loisirs et d'œuvrer pour le développement social de la bicyclette afin que les petite gens puissent un jour bénéficier de ses avantages pour leur travail et leur santé. Dès le premier numéro, Paul de Vivie signait Vélocio. Le cycliste forézien étendit rapidement son audience à toute la France, si bien qu'il s'appela en 1888 Le cycliste tout court. Les abonnés du Cycliste devenaient des collaborateurs. La revue fonctionnait avec un réseau de bénévoles, comme notre Cyclotourisme. | Vélocio se tailla une solide réputation de rugueuse franchise et d'honnêteté à toute épreuve dans la presse cycliste. À la fin du 19e siècle, ses lecteurs étaient des représentants de la classe moyenne : commerçants, cadres, fonctionnaires, officiers, rentiers. La bicyclette était encore un produit de luxe. Vélocio essayait tout matériel nouveau, il jugeait et conseillait. Car Le cycliste était à la fois une "revue de cyclotechnie et de tourisme". C'est dans un numéro de 1889 que Vélocio utilisa pour la première fois le mot "cyclotouriste" pour les distinguer des coureurs. Ses collaborateurs l'adoptèrent tout de suite. | |
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